La métamorphose prend sa consistance imaginaire dans le trajet qui va de l'écriture fondamentale du fantasme (Orphée) à son nouage (Narcisse). Ce mouvement n'est jamais linéaire mais soumis à la loi du récit mythologique où la métamprphose noue un désir qui serait, sans cela, voué à la fuite éternelle ou à la mort, et donne son dénoument (nommé catastrophé dans la tragédie) qui révèle au lecteur la place vulnérable d'où le Sujet parle et écrit: la blessure ouverte par le travail d'écriture et cicatrisée par cette écriture même, devenue symptôme du désir qui fonde un Sujet.
Le sacrifice du corps. Frayages du fantasme dans les "Métamorphoses" d'Ovide.
GALVAGNO, Rosalba
1995-01-01
Abstract
La métamorphose prend sa consistance imaginaire dans le trajet qui va de l'écriture fondamentale du fantasme (Orphée) à son nouage (Narcisse). Ce mouvement n'est jamais linéaire mais soumis à la loi du récit mythologique où la métamprphose noue un désir qui serait, sans cela, voué à la fuite éternelle ou à la mort, et donne son dénoument (nommé catastrophé dans la tragédie) qui révèle au lecteur la place vulnérable d'où le Sujet parle et écrit: la blessure ouverte par le travail d'écriture et cicatrisée par cette écriture même, devenue symptôme du désir qui fonde un Sujet.File in questo prodotto:
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