S. Andrea a Piazza Armerina, priorato dell’Ordine del Santo Sepolcro. Vicende costruttive, cicli pittorici e spazio liturgico

L’église Saint-André à Piazza Armerina (Sicile, première moitié du XIIe siècle), a été stratégiquement placée sur un des itinéraires qui parcoururent l’Ile dans le bas Moyen-âge ; la prieurale a été confiée à 1148 à peu-près à l’Ordre du Saint-Sépulcre de Terre Sainte, par l’aristocratique Simone Aleramico ; en 1262 pape Urbain IV accorda à l’église la directe dépendance administrative de Jérusalem. Par une inédite documentation d’archives le livre envisage l’histoire de l’institution ecclésiale qui géré l’église et sa perdue maison canoniale, les deux liés à la Terre Sainte et, d’ailleurs, aux chemins de pèlerinage, jusqu’à l’époque moderne bien reliés au territoire sicilien. A travers des nouveaux relevés architecturales, l’auteur examine le chantier roman de construction et les remaniements successifs, dans l’horizon du milieu artistique de référence, bien considérant aussi le monument dans son programme architectonique, par son particulier plan à croix latin, voulu peut-être par les commettants à la suite d’un type architectonique inspiré à la dévotion de Jérusalem ; l’auteur suppose aussi des axes de circulation processionnelle et des pratiques bien précises de fruition de l’espace sacrée. Par une complète analyse des plusieurs exemplaire de peinture mural (XIIe-XVe siècle) qui sont gardés dans l’église, l’auteur suggère des interconnexions et la disposition originel des cycles ichnographiques, ainsi que les choix culturels des différents concepteurs, entre héritage byzantin et modèles occidentaux, en contribuant à la mis à jour des connaissance sur la peinture médiévale méditerranéenne.

La chiesa del priorato di Sant’Andrea a Piazza Armerina (prima metà del XII secolo), strategicamente ubicata lungo uno degli itinerari di attraversamento della Sicilia, venne donata nel 1148 ca. all’Ordine del Santo Sepolcro dall’aristocratico Simone Aleramico; nel 1262 papa Urbano IV le accordò la diretta dipendenza da Gerusalemme. Attraverso un’inedita documentazione archivistica la ricerca ricostruisce le alterne vicende dell’ente e della sua perduta domus canonicale, ab initio legati alla Terra Santa e comunque a flussi di pellegrinaggio ed in età moderna ancora saldamente radicati nel territorio. Con nuovi rilievi architettonici (i primi editi) l’autore esamina il cantiere romanico e i rimaneggiamenti, inquadrandolo nel contesto storico-artistico di riferimento, e riconsidera il monumento nell’assetto compositivo, soffermandosi in particolare sull’impianto planimetrico, voluto forse dalla committenza in conformità ad una tipologia ispirata alla devozione gerosolimitana, e congetturando altresì circuiti processionali e pratiche di fruizione dello spazio sacro. Un’integrale analisi dei molteplici brani di pittura murale (XII-XV secolo) ipotizza interconnessioni e disposizioni originarie dei programmi iconografici, nonché probabili scelte culturali dei diversi concepteurs, fra eredità bizantina e modelli occidentali, offrendo così contributi all’aggiornamento delle conoscenze sulla pittura medievale d’ambito mediterraneo.