ROSALBA GALVAGNO, "Viol. Sec". Lecture d'une "Ultima" d'Antonio Pizzuto

Dans la narrative pizzutienne l’inscription originaire se fonde moins sur le montage iconique du fantasme que sur sa structure temporelle et rythmique. Seul à partir d’une notation purement musicale, de ce que Pizzuto appelle des «états d’âmes», l’on peut voir se manifester une image: «Quello che per parecchi scrittori rappresenta la pittura, l’arte figurativa, per me è la musica, che mi ha creato certi stati d’animo... [Ce que pour nombre d’écrivains représente la peinture, l’art figuratif, pour moi c’est la musique, qui m’a créé certains états d’âmes… » (Pizzuto parla di Pizzuto, Cosenza, Lerici 1977, p. 50). .On va donc proposer, à ce sujet, la lecture de Viol. sec., la deuxième des cinquante pagelle dont est composée la première section du livre postume Ultime e penultime (Milano, Il Saggiatore, 1978), une pagella qui traduit une intense expérience musicale érotiquement investie.